Le Fourneau Couine

Mon petit coin de paradis en ce moment c’est la Grèce … Plus exactement un petit village de bord de mer au nord de l’Eubée (connaissez pas l’Eubée ? eh bien sortez votre atlas !).

Après cette longue période d’absence et parce que je me trouve au pays de la feta, il est normal que je vous fasse partager une recette grecque que je n'ai vue dans aucun livre de cuisine.

Découverte avant-hier midi dans une taverna du petit port d’Orei, il nous a fallu absolument essayer le soir même de refaire cette sauce relevée à la feta dont nous ignorons le nom. Ma mère a très bien réussi à recréer le goût que nous avions encore en bouche. Servie avec des pommes de terre en robe des champs, notre "tiri pikant salata" en était le complément parfait. Un dîner rapide et certes classique des soirs d’hiver, mais qui trouve ici un charme nouveau. Il ne manquera pas de nous rappeler, l’hiver prochain, ces vacances au pays des oliviers…

Tiri pikant salata
(pour 4-5 personnes)

8-10 pommes de terre
250 g de feta
200 g de yaourt à la grecque (ou yaourt crémeux)
1 dl de crème
1 gousse d'ail pressée
paprika
tabasco
sel
poivre
Optionnel : Aromat (condiment en poudre jaune de Knorr) - ça c'est uniquement parce que dans la famille des pommes de terre en robe des champs ne se conçoivent pas sans "jaune".

Laver et faire cuire les pommes de terre entières dans de l’eau salée.

Ecraser la feta à la fourchette dans un petit saladier.
Ajouter le yaourt, la crème et l’ail.
Ajouter le poivre, paprika et quelques gouttes de tabasco. Saler si besoin est et ajouter éventuellement l’Aromat.
Bien mélanger.

Servir les pommes de terre coupées en deux, les déguster avec la sauce à la feta.

Les restes de la « sauce » ont fini le lendemain en apéritif sur du pain grillé !

Honte sur moi... j'avais prévu de publier cette recette d'été bien avant mon départ en vacances. Mais j'avoue que j'ai préféré passer du temps dans le jardin potager plutôt que devant mon ordi... L'été est donc bien entamé et c'est depuis un endroit calme et reposant, le chant enivrant des cigales en fond sonore, que je vous livre un classique espagnol : le gaspacho. Je l'ai servi avec des crevettes préparées selon la recette du Délice de crevettes à la coriandre et au citron vert de Marmiton. Délicieux.

Gaspacho et crevettes à la coriandre
(en entrée pour 12 personnes)

Recette de base du gaspacho :
1.5 kg de tomates bien rouges et bien mûres
1 poivron rouge
1 concombre
1 gros oignon (rouge de préférence)
2 gousses d'ail
6 c. à soupe d'huile d'olive
le jus d'un citron et demi
1 dl de bouillon
sel
poivre

Mixer tous les ingrédients en réservant quelques dés de tomate, concombre et poivron rouge pour la décoration.
Ajouter l'huile d'olive, le jus de citron, le bouillon et mixer encore.
Rectifier l'assaisonnement et mettre au frais quelques heures.

Recette (très légèrement modifiée) des crevettes à la coriandre et citron vert :
500 g de grosses crevettes cuites décortiquées
1/2 concombre
1 tomate
1 oignon vert
1 gros bouquet de coriandre
1 citron vert (ou jaune, à défaut)
huile d'olive
piment frais ou tabasco

Emincer finement l'oignon vert.
Peler le concombre une bande sur deux (la peau donne un peu plus de croquant), l'épépiner et le couper en petits cubes d'1/2 cm d'épaisseur.
Couper la tomate de la même manière.

Mettre ces 3 ingrédients dans un saladier avec les crevettes, puis y rajouter le bouquet de coriandre finement ciselé.
Verser dessus le jus du citron vert quelques gouttes de tabasco ainsi que l'huile d'olive. Bien mélanger.
Goûter et réajuster l'assaisonnement.
Garder au frais.

Dressage :
Dans des assiettes creuses, verser le gaspacho. Ajouter le mélange de crevettes et parsemer des dés de tomate, concombre et poivron rouge.
Servir très frais.

Un plat inspirée par la tarte aux tomates de ma belle-soeur marseillaise...

Tarte végétarienne façon pizza
(pour 2 personnes en plat principal)

Pâte brisée :
125 g de farine blanche
125 g de farine bise
80 g de beurre et 40 g d'huile d'olive
1/2 cuillère à café de sel
quelques cuillères à soupe d'eau

Garniture :
4-5 tomates suivant leur grandeur
1 courgette
125 g de mozzarella
un peu de parmesan
3 cuillères à soupe de moutarde
herbes de provence
quelques feuilles de basilic ciselées
sel, poivre
éventuellement du piment d'espelette en poudre

Fabrication de la pâte au robot : mélanger la farine et le sel. Couper le beurre en cubes. L'ajouter avec l'huile d'olive et mixer le tout. Ajouter l'eau par cuillerées, sans cesser de travailler la pâte.
Dès que la pâte devient homogène, former une boule, l'emballer dans du film transparent et mettre au frais pendant 1 h si vous avez le temps.

Préchauffer le four à 200°C.

Laver et rayer les courgettes. Les couper en fines rondelles et faire blanchir 2 minutes dans un bouillon de légumes ou de l'eau salée. 
Couper les tomates et la mozzarella en fines rondelles également.

Foncer la pâte dans un moule à tarte. Tartiner le fond de moutarde. Déposer les tomates, courgettes et mozzarella en les faisant se chevaucher, en alternance. Saler, poivrer, saupoudrez éventuellement de piment d'espelette. Parsemer de basilic et d'herbes de provence. Saupoudrer de parmesan. Faire couler un filet d'huile d'olive.

Cela donne à peu près ceci :

Enfourner pour 20-25 minutes.

Un p'tit billet qui a comme seul but d'utiliser la photo de la fameuse tarte au citron meringuée (Marmiton) faite il y a quelques semaines et d'abonder dans le sens de Cléa au sujet de la non-utilité de la meringue : la version seulement-citron-car-c'est-ce-que-j'adore-et-préfère est tellement sublime, voire subliminale, que finalement, pourquoi vouloir en rajouter ?

En tartelette pour goûter de gourmand...

Mais heureusement que j'avais prévu une tarte "grand modèle" en plus (oui oui, je suis une perle rare... l'Epoux en était d'ailleurs définitivement convaincu à l'instant où je l'ai sortie de mon chapeau magique !) : nous avons fini le tout à deux en trois jours !

Après une disparition de plus d'un mois (et même pas pour cause de vacances, simplement par manque de temps), me revoilà avec une recette rapide à faire (30 minutes), idéale pour les journées chaudes et ensoleillées (on les attend encore... aujourd'hui le temps en Haute-Savoie est du genre pluvieux) et végétarienne qui plus est ! Tirée du livre "Terrines" de Catherine Quévremont...

Terrine de courgettes à la menthe et à la feta

2 courgettes
5 feuilles de gélatine (ou de l'agar-agar pour les adeptes !)
200g de feta
200g de fromage de chèvre en faisselle
1 bouquet de menthe
sel
poivre
huile d'olive

Laver les courgettes, les couper en rondelles fines et les faire cuire 5 minutes dans de l'eau salée. Les rincer sous un filet d'eau froide avant de les faire égoutter sur du papier absorbant.

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide. Les égoutter. Faire chauffer doucement la crème fraîche dans une petite casserole et ajouter les feuilles de gélatine.
Note : si vous utilisez de l'agar-agar... oups, et bien là je peux rien faire pour vous : jamais testé !

Dans un saladier, émietter la feta coupée en petits morceaux, ajouter la faisselle, la mente ciselée, la crème et gélatine. Mélanger le tout. Saler et poivrer.

Pour le montage de la terrine : huiler la terrine ou des moules individuels. La (ou les) tapisser d'une couche de rondelles de courgettes. Verser un peu de la préparation au fromage. Remettre une couche de rondelles de courgettes. Finir de remplir avec la préparation et décorer du reste de courgettes.

Mettre au réfrigérateur au moins 4 heures.

PS : comme je n'avais pas de faisselle de chèvre, je l'ai remplacée par de la brousse + parmesan râpé. Pas mal !

Je n'avais malheureusement pas encore eu le temps de tester l'une ou l'autre des recettes du livre de Pascale : Cookies, muffins & Co.

Je me suis rattrapée avec l'orange curd et les muffins anglais...

L'orange curd se mange à la petite cuillère, mais tartiné sur des muffins toastés c'est encore meilleur !!

Petit conseil pour les muffins : bien respecter les indications de Pascale et ne pas étaler la pâte plus finement que 1cm (sinon cela donne des muffins tout plats).

Pour les recettes, vous référer au fameux livre.

De gauche à droite :
muffin nature, demi-muffin + confiture d'orange au thé Earl Grey, demi-muffin + orange curd

Voilà quatre jours (oui en Suisse on ne travaille pas le Vendredi Saint et c'est tant mieux) du week-end prolongé de Pâques qui se sont terminés... Bouhouuhhhhhhhh

Le menu fût pourtant bien chargé : 3 jours mère-filles en Bourgogne. Qui plus est dans un endroit réellement magique. J'hésite vraiment à vous donner l'adresse, je ne voudrais pas que cela devienne un lieu tellement prisé que je ne pourrai pas le faire découvrir à l'Epoux... Allez je ne suis pas complètement égoïste, alors voilà quelques explications.

Pour l'anniversaire de ma mère, ne sachant quoi lui offrir, nous avions opté, avec ma soeur, pour un week-end quelque part que nous trois. Entre filles. Le top. J'avais trouvé par hasard sur internet alors que je cherchais le lieu pour faire une surprise à l'Epoux pour notre 3ème anniversaire de mariage. La chambre d'hôte n'étant pas libre à ce moment-là (je vous reparlerai un autre jour de l'endroit où nous avons finalement réservé), j'ai tout de suite pensé que cela pourrait faire la destination de notre séjour mère-filles.

Ne vous impatientez pas, ça vient... A 5 minutes de Beaune, le petit village de Levernois, au bord de la rivière, le "Meix Chapeau" et sa famille accueillante. Un coin de paradis sur terre, que ce soit en couple, en famille ou entre amis. J'en profite encore pour remercier Catherine, l'hôtesse aux petits soins pour ses visiteurs, et vous invite vivement à faire un tour sur le site internet qui vous donnera certainement envie de planifier quelques jours de repos en Bourgogne (et de dégustation de vins bien entendu !).

Si vous faites un tour par là-bas, n'oubliez pas de prendre un verre (de vin... ou une tasse de thé...) dans le jardin de la Villa Louise à Aloxe-Corton en bordure de vignes (et même si vous ne logez pas à l'hôtel) :

Dernière chose, passez déguster au Domaine Georges Glantenay & fils, l'une des plus anciennes familles de viticulteurs de Volnay. Le caveau de Pierre Glantenay se trouve rue de la Barre, juste à côté de la place en contrebas de l'église. Dimanche midi, nous avons eu droit à une dégustation conduite par M. Glantenay en personne, qui est d'ailleurs arrivé bien en retard à son repas de Pâques. Vins excellents (Volnay, Pommard et Chambolle-Musigny) et viticulteur qui vous fera partager sa connaissance et son amour de la vigne bourguignonne et de son histoire.

Mon père est rentré de Grèce avec des kilos et des kilos d'oranges du jardin, non traitées. Me voilà donc avec deux caisses d'oranges à utiliser au plus vite. J'en ai distribué une certaine quantité, fais des jus frais pressés, et quoi d'autre ??? De la confiture bien sûr. Cela faisait longtemps que ma bassine en cuivre était restée au placard ! D'accord je n'aime pas la confiture d'oranges, mais elle fera sans doute des heureux.

Je ressors le livre de Christine Ferber "Mes confitures" et flashe sur la recette de la confiture d'oranges au thé Earl Grey. Très bien, je teste.

Oups, je n'ai pas tous les ingrédients, pas grave j'improviserai !

Mmmh, finalement ce n'est pas si mauvais la confiture d'oranges. Parfait pour un petit déjeuner printanier (c'était samedi, le temps s'est nettement dégradé depuis) :

Je vous livre la recette originale :

Confiture d'oranges au thé Earl Grey
(pour 5-6 bocaux)

1.2 kg environ d'oranges soit 500 g (50 cl) de jus
750 g de pommes Granny Smith
1.1 kg de sucre cristallisé + 200 g
750 g (75 cl) d'eau + 200 g (20 cl) + 200 g (20 cl)
2 oranges non traitées
30 g de thé Earl Grey (ou un sachet)
le jus d'un petit citron

La veille :
Rincer les pommes. Les équeuter et les couper en quatre sans les peler. Les poser dans une bassine à confiture et les couvrir de 75 g (75 cl) d'eau.
Porter à ébullition et laisser mijoter trente minutes à feu doux. Les pommes seront alors tendres. Recueillir le jus en versant cette préparation dans un chinois fin en pressant légèrement les fruits avec le dos de l'écumoir. Puis filtrer une seconde fois ce jus à l'étamine préalablement mouillée et essorée, en laissant le jus s'écouler librement. Il est préférable de laisser reposer ce jus une nuit au frais.

Le jour même :
Peser 500 g (50 cl) du jus obtenu en laissant dans la terrine le dépôt qui s'est formé durant la nuit, afin d'obtenir une confiture plus lumineuse.
Presser les oranges. Peser 500 g de jus et réserver les pépins dans la mousseline.
Rincer et brosser les deux oranges non traitées et les couper en très fines rondelles.
Dans la bassine à confiture pocher ces rondelles avec 200 g de sucre et 200 g d'eau. Maintenir l'ébullition jusqu'à ce que les rondelles soient translucides.
Ajouter le jus de pomme, le jus d'orange, 1.1 kg de sucre, le jus de citron et les pépins dans la mousseline.
Porter à ébullition en remuant délicatement. Ecumer. Maintenir la cuisson à feu vif pendant quinze minutes en remuant toujours. Ecumer s'il y a lieu.
Pendant ce temps, faire une infusion avec 200 g d'eau et le thé. Laisser infuser trois minutes. Puis verser l'infusion de thé dans la confiture.
Donner un nouveau bouillon, retirer la mousseline de pépins.
Vérifier la nappe.
Mettre la confiture en pots et fermer. Retourner les bocaux jusqu'à ce que la confiture soit froide.

Note 1 : pour stériliser les bocaux, je les plonge quelques minutes dans l'eau bouillante. Idem avec les couvercles. Je lis à l'instant dans le livre de Christine Ferber qu'une autre méthode consiste à passer les pots au four pendant 5 minutes à 110°C. C'est sans doute plus simple, je l'adopte pour la prochaine fois.

Note 2 : comme je l'écrivais plus haut, il me manquait des ingrédients : pas de pépins dans les oranges et pas de pommes (=problème de pectine) ! Je me suis donc servie de la gelée de pommes vertes préparée l'automne dernier (env. 300 g). En fin de compte, c'était même plus simple, pas besoin de commencer la préparation la veille.

Note 3 : question sucre, j'ai mis 80% de la quantité prescrite, d'autant que ma gelée de pommes en contenait déjà.

Si je ne devais garder plus qu'un seul aliment, ça serait sans hésiter les pâtes. Parce qu'on peut les décliner à l'infini. Parce que c'est bon ! Mais attention, je suis très difficile et, dans la mesure du possible, je me tiens à deux marques de véritables pâtes italiennes : Delverde (découvertes à l'occasion d'un week-end dans les Abruzzes) et De Cecco.

Les deux sont fabriquées dans la même région à base de la même eau de source. J'ai quelquefois trouvé les Delverde chez Champion, au rayon "produits du monde". Les De Cecco sont plus courantes.

Hier soir, avant de partir au spectacle de danse de ma filleule (bravo joli oiseau rouge !), j'avais prévu un plat de pâtes, mais aux légumes, surtout pas de crème, on est assez gros comme ça !

Pasta pour fêter l'arrivée du printemps
(pour 4 personnes)

500 g de pâtes de blé dur (penne, casareccia,...)
8 petits artichauts violets "poivrade"
3 tomates en grappes
2 carottes
300 g de champignons de Paris
10 grandes feuilles de basilic
le jus d'un citron
1-2 c. à soupe de bouillon de légume en poudre
1 dl de vin blanc
1 gousse d'ail
1 échalotte
paprika
piment d'espelette
sel
poivre

Eplucher les artichauts en n'hésitant pas à enlever les feuilles épaisses qui resteront dures à la cuisson. Garder garder env. 2 cm des queues et les peler. Couper les feuilles à la moitié de leur hauteur. Couper les artichauts en 4 quartier. Les faire revenir à l'huile d'olive dans une poêle et verser les ¾ du jus de citron. Quand les artichauts commencent à dorer légèrement ajouter le vin blanc, amener à ébullition puis recouvrir d'eau. Saupoudrer d'une cuillère à soupe de bouillon de légumes. Vérifier l'assaisonnement. Laisser cuire 20 minutes environ à feu moyen à vif. Garder un peu du bouillon de cuisson et égoutter les artichauts. Réserver.

Pendant ce temps, nettoyer les champignons à l'eau fraîche et les couper en quartiers. Les faire revenir à l'huile d'olive dans une poêle avec l'ail pressé. Verser le reste du jus de citron. Assaisonner avec le paprika, le piment d'espelette. Saler. Laisser cuire jusqu'à réduction de l'eau rendue par les champignons. Réserver.

Mettre à cuire l'eau pour les pâtes dans une grande casserole. Quand l'eau bout, saler, plonger les pâtes et verser l'équivent de 2 c. à soupe d'huile d'olive. Retirer du feu et égoutter lorsqu'elles sont al dente. Réserver.

Eplucher les carottes, les couper en grosses allumettes. Cuire quelques minutes dans de l'eau bouillante salée. Les carottes doivent rester relativement croquantes. Egoutter et réserver.

Emincer l'échalotte. Laver et couper les tomates en petits dés. Réserver quelques dés pour la décoration, faire revenir l'échalotte et le reste des tomates dans une grande poêle avec l'huile d'olive. Saler. Quand les tomates sont bien fondantes, ajouter les champignons, artichauts, carottes et pâtes. Verser également une petite louche du jus de cuisson des artichauts. Mélanger le tout. Laisser cuire encore 5 minutes. Poivrer et rectifier l'assaisonnement. Parsemer des feuilles de basilic émincées.

Servir et décorer avec les dés de tomates réservés. Arroser d'un filet d'huile d'olive.

Encore une recette à base de pain azyme de Jolie-Maman Mousse, ramenée avec moi après un week-end marseillais et qu'elle-même avait emmenée d'Egypte : la mayna (pour l'orthographe je ne garantis rien !). Quand nous descendons à Marseille et qu'elle nous demande ce qu'on veut manger pour notre arrivée, nous répondons : LA MAYNE !

Mayna
(pour 2 personnes)

4 galettes de pain azyme
150 g de viande hachée
1/2 oignon émincé
1 oeuf battu
une grosse poignée de pignons
sel
poivre
huile

Faire dorer les pignons dans une poêle non huilée. Puis mettre de côté.
Passer les galettes de pain des deux côtés sous l'eau en prenant garde de ne pas les fendre ou les abîmer. Les emballer dans un linge propre et les laisser ramollir.
Faire revenir l'oignon émincé dans la poêle ayant servi pour les pignons avec une cuil. à soupe d'huile, ajouter la viande hachée. Cuire jusqu'à évaporation du liquide. Ajouter les pignons. Saler, poivrer et épicer à votre guise.

Dans une grande poêle, verser une bonne quantité d'huile (oui d'accord c'est un peu gras).
Poser la première galette au milieu et la badigeonner d'oeuf battu. Poser la deuxième galette sur la première et bien presser avec les mains.
Badigeonner la deuxième couche avec l'oeuf battu et recouvrir avec la viande. Attention à ne pas trop en mettre sur les côtés pour ne pas qu'elle "s'échappe" pendant la cuisson.
Badigeonner encore la troisième galette et retourner le côté avec l'oeuf sur la viande. Dernier badigeonnage sur le dessus. Poser la quatrième galette et bien aplatir avec la main de manière à former un tout bien compact.
Cela donne à peu près cela.

Chauffer et laisser frire 5 minutes. Vous pouvez vérifier la cuisson en soulevant légèrement le tout. Quand c'est doré comme ci-dessous arrêter le feu et laisser refroidir un peu, cela sera plus facile à retourner.
Aidez-vous de deux larges spatules pour l'opération délicate du renversement.

Laisser dorer la deuxième face. Sortir la mayne, la déposer sur une assiette et couper quatre parts.

Accompagner d'une bonne salade.

PS : si mes explications ne sont pas claires, n'hésitez pas à me redemander.